Mes mains tremblent en ouvrant l’enveloppe . C’est la clinique qui doit nous annoncer si notre dossier est retenue pour la Fiv.

Yesssssssssss c’est un OUI

En plus niveau administratif , la réunion d’information obligatoire nous a appris que l’obligation d’un minimum de 2 ans de vie commune n’était plus d’actualité. Il n’y pas de délai défini. On est de plus en plus proche de la réalité. Et puis chouchou a fait un nouveau spermogramme qui se présente pas trop mal.

Nous voila tout ragaillardi pour notre 3ieme rdv chez la gynéco. C’est main dans dans la main, qu’elle nous reçoit et qu’elle nous confirme que le spermogramme de Monsieur est bon.Elle checke la liste des documents nécessaire pour la fiv :il manque le comptage des follicules. Qu’a cela ne tienne : je me retrouve e ne moins de 2, en position , les 4 fers en l’air .« je les les trouve pas « . Elle triture son manche de droite à gauche pour essayer de trouver quelque chose sur l'écran de contrôle et lâche « vous avez votre réserve ovarienne qui s’est effondré » puis tout en me demandant de me rhabiller, va rejoindre Mister dans le bureau.

Je me rhabille estomaquée par la violence du propos. J’essaie également de tendre l’oreille pour savoir ce qu’elle est en train de dire à mon cher et tendre. Ma tendance naturelle a être un peu dure de la feuille ne m’aide pas. C’est toute tremblotante que je les retrouve 5 minutes après pour apprendre la deuxième mauvaise nouvelle . « Vous avez un nouveau kyste qui est revenu « . Je m’empresse de rebondir sur ce kyste histoire d'éviter de pose les terribles questions qui me hantent concernant l’effondrement de ma réserve ovarienne. J'apprends que je vais être sous traitement hormonal pour empêcher l’ovulation et réduire le kyste jusqu’à la fiv . Et que concernant la fiv, elle n’est pas très optimiste et préfère me prévenir.

Je pleure dans la voiture. Je pleure sur mes projet de maternité qui s'éloignent et sur mon histoire avec Mister qui va partir en eau de boudin. J’ai l’impression de subir une double peine : la stérilité et l’abandon.

Il me serre la main, me dit qu’il m’aime et que cela ne change rien pour lui. Qu’on trouvera d’autres solutions.

Je ne le crois qu’à moitié.

Double peine

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